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Blockhaus (1) ;  Ephémère. 

Ephémère. (Extrait de : Cet autre Cap.)            

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Ces couverts de béton et de fer semblent bien dérisoires après avoir servi la folie de l'histoire. Et la mer engloutit dans ses sables mouvants, ceux qui, jadis, s'étaient rendus aux plus puissants. Ironie du destin, nul ne sait plus très bien, quelle gloire Ils servaient, et pour qui on mourrait. Bien sûr, une once de mémoire, mais quelle leçon à voir que tout s'évanouit.

Sable, eau, béton, illusion, désintégration.

Et les vagues sereines, chant immortel et lointain, nous rappellent que tout va et vient, disparait ou explose. Loin des « heil », « aux armes », et autres, de jeunes cons les tapissent, couleurs, graphes, vits, autant de vies nouvelles et éphémères, que le sac et le ressac se chargent de défaire. Alors insouciants, face à la vieille commère, Ils recommencent et changent la lumière,

sigles, sirènes, chimères, et ravis, pied de nez, Ils niquent la mer .

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G.B. 2013

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